Les CHAUVEAU sont arrivés à Keriolet dans les années 1860. La princesse s'étant prise d'affection pour cette région fit multiplier dans le château les symboles rappelant l'histoire et la tradition bretonnes.
On peut effectivement voir sur la façade Sud un couple de bretons en costumes traditionnels : le mari à droite, la femme à gauche. On ne compte pas non plus les pattes d'hermine, symbole du nationalisme breton, et également les fleurs de lys pour rappeler l'attachement de Charles à la royauté.
Enfin, on peut admirer la statue du personnage le plus représentatif de l'histoire bretonne, Anne de Bretagne. Duchesse au 15ème siècle, elle fut aussi deux fois reine de France (elle épousa Charles VIII et, à son décès, devint l'épouse de Louis XII). Cette statue se trouve d'ailleurs à côté de celle de Charles VIII ; Louis XII est représenté également sur la façade Sud, à cheval (ce bas-relief étant une réplique de celui de Blois).
Sur le sommet du toit, un ours russe assis regarde vers l'Est, vers la Russie, car malgré tout l'amour qu'elle avait pour la France et pour la Bretagne, Zenaïde n'oubliera jamais son pays natal...
A son décès, en 1893 (elle avait 90 ans), la princesse Zenaïde n'avait pas eu d'enfant avec Charles de CHAUVEAU, ce qui se comprend aisément du fait de son âge lors de son mariage ! N'ayant pas d'héritier, et ne voulant pas rester au château où elle avait tant de souvenirs, elle s'était définitivement installée dans son hôtel particulier de Paris au dècès de Charles (mort avant elle d'une crise cardiaque en 1889 ; il avait à peine 60 ans) .
Par testament, elle fit don du château au Département du Finistère